Micro-entrepreneur : un accès aux jeunes

Les réformes facilitent l’accès à l’entreprenariat aux jeunes

De nos jours, le statut de micro-entrepreneur est le plus utilisé en France. 1,3 millions de français travaillent sous ce statut. Depuis les données du moteur de recherche Google, nous constatons qu’en 2018 la question « Comment devenir autoentrepreneur ? » était la quatrième requête en France.

Début janvier 2019, l’État remarque plusieurs freins pour la création de ce statut. Grâce aux lois, ils limitent ces freins et cela permettra l’accroissement des micro-entrepreneurs durant cette année-ci.

Un tremplin vers l’employabilité

Les chiffres de l’INSEE prouve le développement de ce statut, car sur 591 000 entreprises créées en 2017, 241 800 sont des microentreprises. De plus, nous constatons que 37 % d’entre eux avaient moins de 30 ans au moment de la création de leur entreprise. Ce qui veut dire que les jeunes préféreraient se mettre au statut de micro-entrepreneur qu’à un statut d’entreprise normale. Ce succès est le résultat des difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail.

Le coût des études sont de plus en plus élevés et les démarches administratives sont de plus en plus complexe. Pour être micro-entrepreneur cela prend que quelques minutes et permet de travailler tout de suite.

Les micro-entrepreneurs ne payent pas d’impôts ni de cotisations sociales tant qu’ils n’ont rien gagné. Le micro-entreprenariat est aussi une voie d’entrée avantageuse sur le marché du travail. Il permet de s’insérer sur ce marché sans grave répercussion. Cela leur aide à acquérir de l’expérience professionnelle et leur sert de tremplin, afin de financer leurs études tout en étant encore à l’école. De nombreux avantages vont encore apparaître, car la réglementation est en train d’évoluer en leur faveur.

Une simplification de statut

Depuis le 01 janvier 2019, l’article 97 de la loi de finances indique qu’une entreprise réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 000 € / an est exonérée de la cotisation foncière minimum des entreprises. Ce qui incite encore plus les jeunes à devenir micro-entrepreneurs. Depuis le 01 janvier 2019, chaque créateur ou repreneur d’entreprise accède à cette aide. Cette demande doit être faite sous les 45 jours qui précédent leur inscription.

Cependant, une condition doit être exécutée. Il faut que la microentreprise ait des revenus annuels. Ce qui veut dire un chiffre d’affaires, après abattement, inférieur à 40 524 € pendant la première année d’activité.

Par ailleurs, cette exonération reste partielle et est dégressive sur 3 ans. À titre d’exemple, les prestations de services se traduisent par – 75 % la première année, – 50 % la deuxième année et – 25 % la troisième année. L’exonération des activités libérales est, elle aussi, partielle et dégressive sur 3 ans. À titre d’exemple, – 5,5 % pour la première année, – 11 % pour la deuxième année, 16,5 % pour la troisième année et 22 % au-delà.

De plus, un jeune entrepreneur de plus de 25 ans, surtout si celui-ci est jeune diplômé, doit profiter de cette mesure pour gagner en ressources financières mais cela lui permet aussi de gagner en employabilité.

Pour finir, la loi PACTE permet à un auto-entrepreneur, dont le chiffre d’affaires n’excède pas 5 000 € par an pendant deux années consécutives, d’avoir un compte bancaire dédié à son activité.

Sachant que la plupart des micro-entrepreneurs ouvrent leur microentreprise en complément de leur activité. Cela constitue donc un véritable avantage.

En conclusion, d’autres avantages pour les micro-entreprises vont bientôt apparaître afin qu’il n’y ait plus de freins pour les jeunes entrepreneurs.

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