Croissance Externe : Acquisition d’entreprise

D’abord, nous savons que le projet d’une croissance externe est complexe, les aspects juridiques et légaux des fusions-acquisitions sont bien entendu à maîtriser mais le plus important c’est qu’il faut que l’entreprise en elle-même soit structurée opérationnellement afin de pouvoir accueillir et gérer la nouvelle structure.

La croissance externe

Tout d’abord, la croissance externe est un levier incontestable de développement qui est très efficace lorsque celle-ci réussit avec succès. Par exemple, une étude montre que les sociétés qui acquissent une entreprise ont augmenté leur croissance de 5 % en moyenne par rapport à celles qui n’ont pas exercé la croissance externe. Donc, nous pouvons parler de surperformance des entreprises acquisitives. Ainsi, cette surperformance a atteint 16 % sur les trois dernières années.

Les externalités négatives de la croissance externe

Cependant, il faut impérativement rester vigilant, car beaucoup de projet d’acquisition d’entreprise échouent. Par exemple, des statistiques ont été réalisé pour évaluer le taux d’échec de ce projet, nous constatons que 70 à 80 % des fusions-acquisition étaient un échec.

Les enjeux et aspects à bien maîtriser

Pour finir, l’importance de maîtriser les aspects techniques d’un montage de projet, le choix de la cible, la compréhension réciproque et bien d’autres sont impératifs lors de la croissance externe. Mais, nous constatons qu’il faut aussi bien maîtriser l’enjeu humain et le caractère critique de l’accompagnement du changement. C’est souvent ces deux enjeux qui posent le plus de soucis et qui mènent à l’échec.

 La clé pour réussir : préparer opérationnellement son entreprise à intégrer une autre société

En premier lieu, pour que le projet de croissance externe réussisse, il faut bien entendu que l’entreprise qui rachète une autre entreprise soit en mesure de créer de la valeur business et humaine. Le dirigeant de l’entreprise, lui, peut opter pour une opération de croissance externe, soit dans le but d’acquérir une technologie, un savoir-faire ou des compétences qui lui manquerait, soit dans le but de gagner des parts de marché sur un territoire donné afin de compléter l’activité de sa société actuelle. Le but doit être défini au préalable par l’ensemble des associés.

En deuxième lieu, quelle que soit la vision, le but, poursuivis, naturellement le succès de l’opération dépendra de la capacité de l’entreprise à exécuter un plan d’action, qui est généralement prévu sur 6 à 12 mois après l’acquisition. La capacité dépendra elle-même de ce qui aura été préparé en amont du projet. Ce qui voudrait dire que le dirigeant d’entreprise se soit soumis à une lecture comptable du projet, c’est-à-dire le bilan, le résultat d’exploitation, la marge et la valeur comptable, afin de réfléchir à l’organisation de sa société après l’acquisition et de réfléchir aux processus opérationnels plus critiques qu’il doit travailler en priorité.

Pour conclure

En conclusion, nous pouvons observer que lorsque nous nous attaquons à une croissance externe beaucoup de choses sont à faire en amont afin que l’acquisition ne soit pas un échec

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