Tout savoir sur les titres-restaurants en 2025

Les titres-restaurant, incluant des options telles que Ticket Restaurant, Chèque Déjeuner, Chèque de Table ou Pass Restaurant, sont des avantages fournis par de nombreuses entreprises à leurs employés afin de simplifier le financement de leurs repas. Même si ceux-ci sont  très courants, leur utilisation et leur fonctionnement sont soumis à plusieurs réglementations. Voici cinq points clés à retenir concernant ces titres restaurants.

Un dispositif optionnel pour les employeurs

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les employeurs ne sont pas tenus de fournir des titres-restaurant à leurs employés. Ils ont la possibilité d’opter pour d’autres solutions pour couvrir les frais de repas, telles qu’une prime de déjeuner ou l’établissement d’un restaurant d’entreprise. Cependant, si les employés désirent prendre leurs repas sur leur lieu de travail, l’employeur est dans l’obligation de leur offrir un espace adapté.

Pour les sociétés comptant au moins 25 employés, la législation exige la mise à disposition d’un véritable espace de restauration. Il doit posséder des équipements permettant de conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.

Une contribution obligatoire de l’employeur

Lorsqu’un employeur décide de proposer des titres-restaurant, il est tenu de contribuer à leur financement à hauteur de 50 % à 60 % de leur valeur nominale. Par conséquent, les employés devront dépenser entre 40 % et 50 % du coût du titre. Cette répartition des frais rend ce système attrayant, puisqu’il réduit considérablement les dépenses des repas pour les salariés.

Une exonération de cotisations sociales

L’un des principaux atouts des titres-restaurant pour les employeurs réside dans l’exonération de cotisations sociales sur leur contribution financière. Cependant, cette exonération est soumise à un plafond. Depuis le 1er janvier 2025, ce plafond est établi à 7,26 euros par titre, contre 7,18 euros auparavant. Si l’employeur apporte un financement supérieur à cette limite, le surplus sera réintégré dans la base des cotisations sociales.

Une valeur déterminée par l’employeur

La valeur nominale des titres-restaurant est établie librement par l’employeur, même si celle-ci est indirectement soumise aux réglementations en vigueur. Pour bénéficier de l’exonération maximale, la contribution de l’employeur doit se conformer à une limite de 7,26 euros par titre, représentant au maximum 60 % de la valeur totale des titres.

De plus, l’utilisation des titres-restaurant est régulée. Depuis le 1er octobre 2022, le plafond quotidien de dépenses autorisées avec ces titres est fixé à 25 euros. Par ailleurs, une extension de leur utilisation a été mise en place pour permettre l’achat de produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que les pâtes, le riz ou l’huile. Cette dérogation a été prolongée jusqu’à la fin de l’année 2026, conformément à la loi n° 2025-56 promulguée le 22 janvier 2025.

Une équité entre les employés

Les titres-restaurant sont perçus comme un avantage social et doivent, en règle générale, être distribués de manière équitable à l’ensemble des employés de l’entreprise. Cependant, une certaine souplesse est autorisée. Par exemple, il est envisageable de les attribuer uniquement à une partie des employés, à condition que les autres bénéficient d’une compensation équivalente. Cette compensation doit refléter la contribution financière de l’employeur dans le cadre des titres-restaurant.

Les titres-restaurant sont des avantages appréciés par les salariés et les employeurs. Ils offrent la possibilité de diminuer le coût des repas tout en profitant d’un cadre fiscal avantageux. Bien que leur adoption ne soit pas imposée, ils représentent une solution pratique et adaptable pour satisfaire les besoins des employés en matière de restauration. Grâce à des règles claires concernant leur financement et leur utilisation, ils se positionnent comme un élément central des politiques sociales au sein des entreprises.

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