Le congé maternité en 2024

Une grossesse est un moment très éprouvant pour une femme, le congé maternité est une période durant laquelle la mère va pouvoir se reposer sans avoir à se préoccuper du maintien de son poste et de son salaire. Voici les modalités de ce congé.

Pour les employeurs, il est impératif de respecter les règles pour le congé maternité d’une employée.

Ce type de congé permet aux femmes de bénéficier de quelques jours de repos avant et après la naissance de l’enfant. L’employeur n’a en aucun cas la possibilité de refuser le départ d’une salariée pour congé maternité. Le licenciement après un accouchement ne peut être légal seulement 10 semaines après le retour de congé maternité. Par ailleurs, la salariée aura l’obligation de faire parvenir à son employeur ses dates de début et de fin de congé, ainsi que la raison de son absence par lettre recommandée.

Pendant le congé maternité, le contrat de travail est suspendu. En effet, la durée maximale d’un congé maternité est de seize semaines, soit six semaines avant l’accouchement et dix semaines après l’accouchement. Par ailleurs, la durée de ce congé peut être modulée en fonction du nombre d’enfants à charge ou à venir. C’est à l’employée de décider de la date et de la durée de son congé maternité.

Cependant, il est important de savoir qu’il est formellement interdit d’employer une femme six semaines après son accouchement. Au total, la salariée n’a pas le droit d’exercer pendant 8 semaines avant et après son accouchement. Pour que la salariée puisse reprendre son activité, une visite médicale sera imposée afin de savoir si celle-ci a la capacité de reprendre ses fonctions ou si elle doit prolonger son congé maternité.

Les avantages sociaux et salariaux

Lors du départ d’une salariée en congé maternité, l’entreprise devra lui transmettre une attestation de salaire pour que celle-ci puisse obtenir des indemnités journalières par la Sécurité Sociale. De plus, si l’entreprise estime que les indemnités ne sont pas à la hauteur du salaire, elle pourra compléter les indemnités si la convention collective de branche le permet. Par ailleurs, la salariée en congé maternité pourra voir son salaire évoluer à la même hauteur que ceux de ses collègues de la même catégorie professionnelle.

Les salariées en congé maternité doivent également conserver leurs droits d’ancienneté. La période durant laquelle la salariée sera en congé maternité, sera considérée comme du travail effectif. Lors du retour de la salariée, celle-ci ne pourra pas obtenir un salaire inférieur à celui avant son congé maternité.

A partir d’un mois d’ancienneté, la salariée pourra bénéficier d’un congé parental d’éducation qui lui permettra de réduire ou de suspendre son activité professionnelle afin de se consacrer à l’éducation de l’enfant. Dès le retour de la salariée, il sera nécessaire pour l’employeur et pour la salariée de réaliser un entretien professionnel afin que celle-ci puisse exposer ses perspectives d’évolutions professionnelles.

Si la salariée décide de stopper son activité, elle pourra quitter son emploi sans respecter le délai de préavis. Néanmoins, il lui sera essentiel de prévenir son employeur au moins 15 jours avant de partir par lettre recommandée.

Cependant, il lui sera possible de bénéficier d’une priorité d’embauche pendant un an dans la dernière entreprise ou elle aura travaillé. En revanche, celle-ci devra avoir accès aux mêmes avantages que ceux à son départ.

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